Eponine, ma longue et rayonnante amie depuis la classe de 4ième . Elle est la gaieté même ,Eponine . Elle sautille sur la vie comme une fillette sur une immense marelle .Elle y pousse son caillou sans se poser de questions .Tout lui semble zéphyr…lui semblait jusqu’à cette damnée soirée . Elle pleure comme une fontaine en bois des Alpes à la fonte des neiges.
Elle en finit pas de trembler et, du haut de ses dix centimètres supplémentaires , sa tête livide roule contre mon cou . Nous nous écroulons sur les bouloches (j’ai deux chats) de mon canapé premier prix de chez But . Je sens qu’on a quelque chose de tout nouveau à partager, Eponine , mais qu’on ne sait pas du tout de quoi il s’agit.
Moi aussi, Eponine j’ai bel et bien perdu conscience de la réalité au fond du lac changeant de ses yeux avant de remonter à ma surface , quand j’étais encore sous la sienne .
Moi non plus , depuis ,il ne me quitte plus
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